Dites non aux clichés Bio
À partir du 31/03/2016
Faire la révolution Bio, c’est également informer et lutter contre tous les clichés et contrevérités qui entourent ce sujet. Parlons bio, oui, mais parlons bien !
Une sélection de sept clichés mis en avant par le réseau Biocoop, à découvrir en texte et en image, et de quoi argumenter pour prendre leur contre-pied. A consommer et diffuser…sans modération !
1 : « LES PRODUCTEURS PAYENT POUR LA CERTIFICATION. TOUT S’ACHÈTE ! »
Le mode de production bio est parmi les plus contrôlés. Tout producteur ou transformateur bio se déclare auprès de l’Agence bio. Puis, outre les contrôles publics, un des neuf organismes indépendants privés, surveillés et agréés par l’État (Agrocert, Ecocert, Certipaq bio, Certisud, Qualité France, Certis,Bureau Alpes Contrôles, Qualisud, Biotek Agriculture), passe au crible toute l’activité lors de visites prévues et inopinées. Il vérifie le respect des cahiers des charges du règlement européen bio. Le coût du contrôle annuel qui donne la certification est à la charge du producteur ou du transformateur bio. Ne serait-il pas plus juste de payer quand on pollue plutôt que pour prouver qu’on ne pollue pas ?
Biocoop applique en plus de la certification bio obligatoire, des conditions d’achat très exigeantes, parfois au-delà du réglement bio, conformes à ses valeurs.
2 : « LA BIO, C’EST CHER ET POUR LES BOBOS ! »
Ah les apparences ! Les prix du conventionnel n’incluent pas les frais de dépollution (pesticides) payés avec nos impôts. Et n’offrent pas un salaire décent aux agriculteurs. Les différentiels bio – pas systématiques – se justifient par le fort besoin en main-d’œuvre, les faibles volumes commercialisés, le prix des contrôles, le revenu correct des producteurs. Pour économiser : cuisiner soi-même, local, de saison, avec peu de viande...
Chez Biocoop, on privilégie le local et beaucoup de vrac : un prix abordable pour le consommateur et une juste rémunération pour les producteurs, les transformateurs et le distributeur.
3 : « CUISINER BIO C’EST COMPLIQUÉ ET PAS GOURMAND. »
Ne pas confondre bio et diététique : des saucisses-frites bio ne sont pas forcément diététiques. Un soda à l’aspartame peut être considéré diététique, mais pas bio… Les ingrédients bio sont de plus en plus choisis par les grands chefs, preuve de leur intérêt gustatif. Il faut les (re)découvrir ! Tout changement d’habitudes semble compliqué, au début...
Les magasins du réseau proposent un assortiment pour tous les goûts et les modes alimentaires, pour cuisiniers débutants ou chevronnés. Lieux d’échanges, les magasins peuvent également organiser conférences et ateliers, proposent des livres et de l’info tel CULTURE(S)BIO.
4 : « LA BIO NE POURRA JAMAIS NOURRIR LA PLANÈTE ! »
L’agriculture conventionnelle n’a pas réglé la malnutrition qui touche 1 milliard d’êtres humains. 40 % des céréales produites servent à nourrir le bétail. Les matières premières agricoles sont soumises aux spéculations et les cultures pour l’export se substituent aux cultures vivrières. Expériences, études et chiffres favorables à la bio se multiplient : certains montrent que généraliser la bio baisserait légèrement les rendements dans les pays du Nord, mais les augmenteraient au Sud.
Biocoop milite pour le développement d’une agriculture bio paysanne, capable de nourrir et d’employer autant, sinon plus, que l’agriculture industrielle. Elle donne aussi aux paysans leurautonomie (possibilité d’utiliser leurs semences...).
5 : « LA BIO N’EST PAS MEILLEURE POUR LA SANTÉ ! »
Aujourd’hui, le danger des pesticides est avéré. De nombreux travaux prouvent que les produits bio en comportent bien moins que les non bio. Les produits bio (légumes notamment) sont souvent plus riches en matière sèche, en minéraux (magnésium, zinc et fer), en vitamine C (pomme de terre, tomate, épinard...), en antioxydants et polyphénols (de 18 à 69 % en plus). Ils contiennent moins de métaux lourds. Et moins d’additifs, voire aucun !
En diffusant de l’info, des conseils, des recettes..., Biocoop encourage chacun à être acteur de sa santé et à faire des choix en connaissance de cause.
6 : « LOCAL C’EST MIEUX QUE BIO »
Ce qui est mieux, c’est local, bio et sans suremballage ! S’il réduit le transport (moins d’énergie, de pollution), le local n’est pas forcément écologique : il n’empêche pas une nourriture pour animaux venue de loin, issue d’OGM, le hors-saison, les serres chauffées, les pesticides, les antibiotiques...
Chez Biocoop 87 % des produits alimentaires, hors exotiques, sont français : des fruits et légumes de saison, non suremballés (sauf nécessité tels fruits rouges). Si possible, les magasins se fournissent à 150 km maximum. Les produits exotiques voyagent par bateau.
7 : « BIO, UNE ARNAQUE MARKETING, PAS TOUJOURS NATURELLE, MÊME SOUVENT INDUSTRIELLE. »
Distinguer bio et naturel (peu transformé, non traité), artisanal (fabriqué par un artisan), à l’ancienne, traditionnel (fabriqué selon des usages anciens répertoriés, sans additif), fermier, industriel. Et ne pas confondre brut (céréales, fruits, légumes) et transformé (soupes, purées...). Lors de la transformation bio, quelques additifs d’origine naturelle sont permis s’ils sont indispensables et répertoriés. Ceux qui ne sont pas listés ne sont pas autorisés ! Les process bio visant à conserver les qualités intrinsèques de l’ingrédient (pas de solvants...) rendent superflus les artifices chimiques (exhausteurs de goût...).
Beaucoup de nos producteurs ou de transformateurs sont plus exigeants que les cadres bio légaux déjà contraignants !
Textes et images réalisés d’après l’article paru dans le magasine Cultures Bio en Mars Avril 2016.
Une sélection de sept clichés mis en avant par le réseau Biocoop, à découvrir en texte et en image, et de quoi argumenter pour prendre leur contre-pied. A consommer et diffuser…sans modération !
1 : « LES PRODUCTEURS PAYENT POUR LA CERTIFICATION. TOUT S’ACHÈTE ! »
Le mode de production bio est parmi les plus contrôlés. Tout producteur ou transformateur bio se déclare auprès de l’Agence bio. Puis, outre les contrôles publics, un des neuf organismes indépendants privés, surveillés et agréés par l’État (Agrocert, Ecocert, Certipaq bio, Certisud, Qualité France, Certis,Bureau Alpes Contrôles, Qualisud, Biotek Agriculture), passe au crible toute l’activité lors de visites prévues et inopinées. Il vérifie le respect des cahiers des charges du règlement européen bio. Le coût du contrôle annuel qui donne la certification est à la charge du producteur ou du transformateur bio. Ne serait-il pas plus juste de payer quand on pollue plutôt que pour prouver qu’on ne pollue pas ?
Biocoop applique en plus de la certification bio obligatoire, des conditions d’achat très exigeantes, parfois au-delà du réglement bio, conformes à ses valeurs.
2 : « LA BIO, C’EST CHER ET POUR LES BOBOS ! »
Ah les apparences ! Les prix du conventionnel n’incluent pas les frais de dépollution (pesticides) payés avec nos impôts. Et n’offrent pas un salaire décent aux agriculteurs. Les différentiels bio – pas systématiques – se justifient par le fort besoin en main-d’œuvre, les faibles volumes commercialisés, le prix des contrôles, le revenu correct des producteurs. Pour économiser : cuisiner soi-même, local, de saison, avec peu de viande...
Chez Biocoop, on privilégie le local et beaucoup de vrac : un prix abordable pour le consommateur et une juste rémunération pour les producteurs, les transformateurs et le distributeur.
3 : « CUISINER BIO C’EST COMPLIQUÉ ET PAS GOURMAND. »
Ne pas confondre bio et diététique : des saucisses-frites bio ne sont pas forcément diététiques. Un soda à l’aspartame peut être considéré diététique, mais pas bio… Les ingrédients bio sont de plus en plus choisis par les grands chefs, preuve de leur intérêt gustatif. Il faut les (re)découvrir ! Tout changement d’habitudes semble compliqué, au début...
Les magasins du réseau proposent un assortiment pour tous les goûts et les modes alimentaires, pour cuisiniers débutants ou chevronnés. Lieux d’échanges, les magasins peuvent également organiser conférences et ateliers, proposent des livres et de l’info tel CULTURE(S)BIO.
4 : « LA BIO NE POURRA JAMAIS NOURRIR LA PLANÈTE ! »
L’agriculture conventionnelle n’a pas réglé la malnutrition qui touche 1 milliard d’êtres humains. 40 % des céréales produites servent à nourrir le bétail. Les matières premières agricoles sont soumises aux spéculations et les cultures pour l’export se substituent aux cultures vivrières. Expériences, études et chiffres favorables à la bio se multiplient : certains montrent que généraliser la bio baisserait légèrement les rendements dans les pays du Nord, mais les augmenteraient au Sud.
Biocoop milite pour le développement d’une agriculture bio paysanne, capable de nourrir et d’employer autant, sinon plus, que l’agriculture industrielle. Elle donne aussi aux paysans leurautonomie (possibilité d’utiliser leurs semences...).
5 : « LA BIO N’EST PAS MEILLEURE POUR LA SANTÉ ! »
Aujourd’hui, le danger des pesticides est avéré. De nombreux travaux prouvent que les produits bio en comportent bien moins que les non bio. Les produits bio (légumes notamment) sont souvent plus riches en matière sèche, en minéraux (magnésium, zinc et fer), en vitamine C (pomme de terre, tomate, épinard...), en antioxydants et polyphénols (de 18 à 69 % en plus). Ils contiennent moins de métaux lourds. Et moins d’additifs, voire aucun !
En diffusant de l’info, des conseils, des recettes..., Biocoop encourage chacun à être acteur de sa santé et à faire des choix en connaissance de cause.
6 : « LOCAL C’EST MIEUX QUE BIO »
Ce qui est mieux, c’est local, bio et sans suremballage ! S’il réduit le transport (moins d’énergie, de pollution), le local n’est pas forcément écologique : il n’empêche pas une nourriture pour animaux venue de loin, issue d’OGM, le hors-saison, les serres chauffées, les pesticides, les antibiotiques...
Chez Biocoop 87 % des produits alimentaires, hors exotiques, sont français : des fruits et légumes de saison, non suremballés (sauf nécessité tels fruits rouges). Si possible, les magasins se fournissent à 150 km maximum. Les produits exotiques voyagent par bateau.
7 : « BIO, UNE ARNAQUE MARKETING, PAS TOUJOURS NATURELLE, MÊME SOUVENT INDUSTRIELLE. »
Distinguer bio et naturel (peu transformé, non traité), artisanal (fabriqué par un artisan), à l’ancienne, traditionnel (fabriqué selon des usages anciens répertoriés, sans additif), fermier, industriel. Et ne pas confondre brut (céréales, fruits, légumes) et transformé (soupes, purées...). Lors de la transformation bio, quelques additifs d’origine naturelle sont permis s’ils sont indispensables et répertoriés. Ceux qui ne sont pas listés ne sont pas autorisés ! Les process bio visant à conserver les qualités intrinsèques de l’ingrédient (pas de solvants...) rendent superflus les artifices chimiques (exhausteurs de goût...).
Beaucoup de nos producteurs ou de transformateurs sont plus exigeants que les cadres bio légaux déjà contraignants !
Textes et images réalisés d’après l’article paru dans le magasine Cultures Bio en Mars Avril 2016.